Pour les golfeurs, le printemps est synonyme de début du calendrier ; il l’est effectivement à de nombreux titres : les affiliations aux clubs se renouvellent, les premiers championnats approchent, l’agenda se remplit de rendez-vous avec ce sport passionnant et le temps s’améliore notablement.
Ma saison démarrera très fort avec le Stadium Course de Camiral Resort. Ce sera, sans aucun doute, le meilleur parcours sur lequel il m’aura été donné le plaisir de jouer ; dans mon cercle d’amis, même ceux qui ne jouent pas au golf envient mon sort ! J’attends avec grande impatience d’entrer sur ce prestigieux terrain catalan et d’en tester les allées parfaitement dessinées, les greens délicatement ondulés et les obstacles d’eau stratégiquement situés.
Cependant, j’ai le sentiment que mon jeu ne sera pas à la hauteur d’un parcours classé numéro un d’Espagne, et je ne parviens pas à m’en libérer.
Selon toutes vraisemblances, je l’admets volontiers, je ne battrai pas le record du terrain (toujours aussi optimiste !), mais je veux profiter au maximum de la chance que représente le fait de jouer sur un parcours aussi exceptionnel, et je serais extrêmement déçu de ne pas être dans des conditions optimales pour relever le défi.
Afin de m’y préparer comme il sied, je ferai un premier arrêt au practice… Et il faut reconnaître que Camiral Resort me facilite les choses : ses installations sont parmi les meilleures de la planète.
David Dixon, lauréat de l’école de classification de 2012, qualifie de « fantastique » l’offre de services du complexe, précisant en outre que « le practice est excellent, et la zone de jeu court comparable, sinon supérieure, à celle de n’importe quel terrain de l’European Tour ».
Le practice a été renforcé avec l’ajout d’un nouveau tee privé pour groupes, d’un target green, de bunkers et de marqueurs de distance. En ce qui concerne la toute récente aire de chipping et de putting, qui occupe 2 000 m², elle dispose de quatre greens plantés de différents types de gazons (Bermuda, Bent, Paspalum et Poa) qui reproduisent les conditions de jeu et la conception d’autant de célèbres greens du monde entier.
Pour parachever cette expérience « planétaire », les cinq bunkers qui entourent la zone comptent tous un type de sable différent (Augusta, St. Andrews, volcanique d’Hawaï, Stadium Course de Camiral et Pebble Beach).
On dit que la pratique fait le maître. Je ne suis pas certain d’atteindre jamais la maestria au Stadium Course ; en revanche, je suis sûr qu’une visite à son complexe d’entrainement m’aidera à me débarrasser des petits défauts qui ont pu s’insinuer dans mon jeu durant l’hiver, à renforcer ce que j’ai appris au fil du temps et à aborder le premier tee avec davantage d’assurance.
Gary Player est probablement la personne qui l’a exprimé le mieux en affirmant que « plus je m’entraîne, plus j’ai de chance ». J’en ai peur, il lui a fallu un peu plus qu’un coup de veine pour gagner neuf grands tournois et devenir le golfeur non américain le plus récompensé de tous les temps, mais je pense que tout le monde saisira parfaitement le sens de ses paroles. Au reste, ça ne fait pas de mal d’avoir un peu de chance quand on rentre sur un parcours… surtout si ce parcours est le meilleur d’Espagne !
Auteur invité : Nick Nixon, cadre de Relations publiques de Landmark Media